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Fièvre aphteuse La Fao met en garde suite à de nouveaux foyers

Suite à la découverte de trois foyers de fièvre aphteuse au Japon et en Corée, la Fao recommande le renforcement des mesures de biosécurité contre cette maladie. L'organisation craint en effet une répétition de la pandémie transcontinentale de 2001.

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La Fao craint une nouvelle pandémie de fièvre aphteuse
comme celle de 2001... (© Terre-net Média)
Dans une communication du 28 avril, la Fao (Food and agriculture organization) recommande le renforcement des systèmes de surveillance internationaux contre la fièvre aphteuse. Cet avertissement intervient après la découverte de trois foyers récents au Japon et en Corée du Sud, et ce, malgré « les mesures de biosécurité rigoureuses mises en place dans les deux pays » indique Juan Lubroth, vétérinaire en chef à la Fao. « Nous devons nous demander s'il ne pourrait pas s'agir d'une répétition de la catastrophique pandémie transcontinentale de 2001 qui s'est propagée jusqu'en Afrique du Sud, au Royaume-Uni et en Europe après des incursions initiales au Japon et en Corée du Sud ».

Même un petit foyer dans un pays a des conséquences sanitaires et économiques mondiales

La fièvre aphteuse

La fièvre aphteuse est une maladie très contagieuse qui s'attaque aux animaux à sabots fendus (ongulés, notamment bovins, ovins, caprins et porcins). Elle se manifeste par une forte fièvre et des lésions de la bouche et des pieds des animaux. L'homme n'est pas touché.

La Fao rappelle qu’en 2001, la pandémie transcontinentale de fièvre aphteuse avait provoqué plus de 12 milliards de dollars de pertes pour l’agriculture et l’élevage ainsi que le tourisme rien que pour le Royaume-Uni, où plus de six millions d’ovins et de bovins avaient dû être abattus.

Le vétérinaire en chef explique que : « Même un petit foyer dans un pays auparavant exempt de fièvre aptheuse peut causer des millions de dollars de pertes, à cause de la fermeture des marchés mondiaux et de la mise en place de mesures de lutte contre la maladie ». Enfin, pour limiter les risques, Mr. Lubroth précise que la surveillance des voies possibles d’entrée, la mise en place de mesures accrues de lutte ainsi que des opérations de sensibilisation vont donc être renforcées.

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